Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? J’improvise.

C’est à peu près la réponse que j’ai donné à mes interlocuteurs pendant une dizaine d’années. J’avais pourtant ce que la société définit comme étant un « bon poste ». Mon job m’offrait la possibilité de voyager, de vivre dans l’Upper East Side à New-York, j’avais un bon salaire, et, cerise sur le gâteau, je m’entendais bien avec mes collègues et avec mon boss. Pourtant je n’étais pas alignée. J’était absolument passionnée par l’être humain et par les émotions humaines. Mon sujet de prédilection ? Le bonheur sous toute ses formes.

Je me rendais compte lors des différents dîners « mondains » qu’on paraissait plus érudit à parler de crises (écologique, politique, démographique, sociale, sociétale…) qu’à parler d’émotions et d’optimisme. Pourtant, j’étais persuadée que l’optimisme était la condition sine qua non à l’action. Et c’était ça mon « why » : parler de bonheur, parler d’optimisme, donner des clefs à ceux qui veulent agir pour créer un monde meilleur.

A cette époque, je parlais au quotidien avec des directeurs et des CEO sans jamais laisser transparaître d’émotion, sans parler de ce qui m’animait, j’avais peur du qu’en dira-t-on français. Parler bonheur et empowerment aux US est courant, c’est peut-être parfois trop. Mais en France, ce n’est pas dans la norme.

Finalement, la passion a surpassé la peur. J’ai fait un JOB OUT dont je vous ai déjà parlé dans un article pour lancer www.loptimisme.com. En moins d’un an, le site a fédéré plus de 150000 personnes ! Mon ancien réseau s’est manifesté et j’ai compris que derrière chaque métier, chaque fonction, il y avait quelqu’un qui avait besoin de voir la vie différement de la façon dont elle est présentée dans beaucoup de médias.

Une campagne de crowdfunding a donc été lancée, j’en parle longuement dans un article, elle nous a permis de récolter quelques 17 000 euros et de fonder, avec deux amis, Monika et Olivier, une société permettant de faire vivre l’initiative.

Au départ, hyper timide que je suis (et que je reste), je ne voulais même pas mettre mon nom sur le site web. Un mélange de pudeur et de peur du fameux ‘qu’en dira-t-on?’. Mais j’étais tellement alignée avec ce que je faisais que les lecteurs m’ont incité à le faire. De plus, on m’a demandé d’intervenir de plus en plus en entreprises pour parler d’humain à humain, en toute sincérité, en toute bienveillance… J’ai donc enlevé le fameux masque et libéré les émotions. Il n’y a plus aucun décallage entre ma vie perso et ma vie pro et c’est fou comme tout le monde suit ! Nous avons créé le club des Chief Happiness Officers et je rencontre au quotidien des personnes qui mettent en place de superbes actions dans leurs entreprises !

Devenir blogueuse me semble toujours fou… et créer un Blog en 2017 paraît une hérésie ! Mais je crois en la sincérité, en l’ouverture et si je peux donner quelques idées, échanger avec vous et partager des molécules de bonheur, je serai la plus heureuse !

Je ne suis pas coach ni psy, et ce que je raconte sur ce blog est personnel… J’espère que vous aimerez suivre les aventures de l’entrepreneuse que je suis qui a envie de changer le monde pour le rendre plus doux !

Vous êtes déjà plus de 10 000 à me suivre sur Instagram ! 10 000 mercis !!!!

Catherine,
Blogueuse Bonheur 🙂

(NB : ce blog fait aussi tomber un mythe. Non, il n’est pas possible d’être heureux tous les jours ! )

 

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